Principales conclusions de nos travaux

ATTENTION : ce texte correspond à "l'état de l'art" au moment de la parution de notre ouvrage.

La lecture de l'onglet "une polémique bien inutile" renseignera sur quelques réactions d'arrière-garde. La prudence reste de mise puisque la recherche aux archives, elle, ne s'arrête pas à une version réputée définitive. Les conclusions ci-dessous (texte volontairement non-modifié) restent valables mais il est maintenant possible de produire un bilan et des éléments encore plus  précis.

Voir l'onglet : ULTIMES précisions !


Ne sont reprises dans cet onglet que les conclusions générales concernant la journée du 4 septembre 1944. Bien entendu toutes les références figurent dans : "Viombois 4 septembre 1944, écritures, mythe et Histoire".

  • Viombois est un engagement limité plus qu'une bataille : il a opposé quelques centaines de maquisards (dont seulement 100 étaient armés) à un bataillon de jeunes recrues de la Luftwaffe (I/Flieger Regiment 91.) conseillé en fin d'après midi par quelques cadres du FAK 313 (Frontaufklärungkommando, contre-espionnage militaire allemand ou l'Abwehr). Donc : pas de "SS" le 4 septembre, pas d'Einsatzkommando du Sipo-SD et pas plus de 200 Allemands présents à Viombois. Au maximum !
  • Aucune trahison (le mythe de la "taupe" ...) n'explique l'assaut allemand, même si deux anciens miliciens étaient présents le 4 septembre aux côtés du maquis.
  • L'arrivée précipitée de troupes allemandes s'explique par une suite d'imprudences bruyantes (attaque de la voiture des téléphonistes, des JH et de leurs cantinières, tous quasiment sans armes ...) puis un appel à l'aide d'un cadre paniqué des Jeunesses Hitlériennes. Viombois est donc une bataille de rencontre, non planifiée. 
  • Les soldats du Flieger Regiment, de jeunes recrues de 17-18 ans (probablement le seul 1er bataillon) interviennent alors en urgence. Ils ne disposent d'aucune arme lourde. Cantonnés à proximité, le Major KOCH et quelques cadres du FAK 313 sont alertés par des bruits de fusillade. Le FAK 313 n'est pas une unité de combat. Des maquisards prisonniers leur apprennent qu'ils avaient été "mobilisés" et surtout que des prisonniers sont encore détenus à la ferme dont des JH de 14-15 ans et des femmes. De quoi motiver, dans leur esprit, une intervention en urgence.
  • Devant la résistance opiniâtre des maquisards et après trois tentatives (mais sans corps à corps), la décision est prise de remettre l'assaut final au lendemain. Des mortiers lourds sont commandés.
  • Le bilan "officiel" des pertes allemandes soit 134 morts, 182 blessés est totalement irréaliste. En réalité, moins d'une vingtaine d'Allemands (JH compris) trouvèrent la mort à Viombois. Nous avons retrouvé, à ce jour (et c'est un scoop), seulement 4 tombes de soldats allemands tués de façon certaine le 4 septembre à Viombois ! La tombe du jeune KELLER, JH tué par une balle perdue à Veney a aussi été identifiée. Bien entendu, ces premiers constats ne sont pas définitifs, mais contredisent catégoriquement la vulgate. Cette réalité est restée jusqu'à présent occultée.
  • Au petit matin du 5 septembre, les Allemands trouvent la ferme de Viombois abandonnée. Les prisonniers de la veille sont interrogés à Badonviller par le FAK et l'antenne locale du SD dirigée par le Hauptman Hermann STEIN. Deux groupes de prisonniers sont exécutés aux "Trois Sauveux" soit 14 nouvelles victimes. Pendant ce temps, la chasse à l'homme continue et la répression s'organise. 
  • Les opérations sur Viombois et à La Baraque le 4 septembre n'ont aucun lien entre elles. A La Baraque, les SAS décrochent opportunément face au Kommando SD WENGER de Baccarat, laissant toutefois en liberté 4 jeunes filles dont les soeurs DEMETZ, Raymonde BESANCON dite Katia et Rolande MATHIEU.
  • La répression par le SD de Baccarat et de Badonviller (BdS France) suite à Viombois. Des officiers du FAK et du SD ont parlé !

D'autres aspects (indispensables pour la compréhension) sont détaillés dans l'ouvrage :

  • La personnalité et le parcours exceptionnel de Paul DUNGLER, vichysto-résistant créateur du "réseau Martial" et des différents GMA. Jusqu'à ses contacts avec l'Abwehr et au "complot de Nice contre HITLER" ! 
  • Le délicat passage de la "Résistance Alsacienne" des couloirs de Vichy (GAD) aux bureaux d'Alger et Londres (BCRA). Une filiation pétainiste bien peu avouable en 1945, même si les interventions du Maréchal avaient sauvé les têtes des anciens du 2ème bureau.
  • Les opérations du BdS Alsace : Aktion Plainestal (déportation du 18 août à Moussey) puis Aktion Waldfest 1. Nous n'avons pas trouvé la place, dans ce premier opus, pour traiter les déportations de septembre-octobre 1944. 
  • En finir et rendre définitivement son honneur au médecin-capitaine MARC, chef malheureux et bouc émissaire des erreurs comme des arrangements de l'après-guerre.
  • Les responsabilités des grands (et petits) chefs dans le rassemblement des hommes sans armes et surtout dans ces véritables "réécritures de l'histoire" qui tendaient à figer un mythe assez éloigné de la vérité. 
  • ...
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